Maine-et-Loire : une croissance démographique assez marquée

Au 1^er janvier 2013, le Maine-et-Loire compte 800 190 habitants. Le département gagne 25 370 habitants entre 2008 et 2013, soit environ 5 070 personnes chaque année. Cette augmentation situe le département au 23^e rang du classement national. Sa croissance s’explique pour les trois quarts par l’excédent des naissances sur les décès (solde naturel), le reste est dû à l’excédent des arrivées sur les départs en Maine-et-Loire (solde migratoire).

Si le Maine-et-Loire rassemble 22 % des résidents de la région, il contribue seulement à hauteur de 17 % à l’augmentation de la population régionale. En effet, son rythme de croissance est moins soutenu que celui de la région dans son ensemble : entre 2008 et 2013, la population du Maine-et-Loire ne progresse que de 0,6 % en moyenne chaque année contre 0,8 % pour la région. Cette croissance est toutefois légèrement supérieure à celle connue sur l’ensemble de la France (+ 0,5 %). Elle place le département au 28^e rang au niveau national.

L’augmentation de population est relativement mesurée à Angers (+ 1 720 habitants entre 2008 et 2013, soit + 0,2 % en moyenne chaque année). Le dynamisme démographique est plus important dans les communes de la grande couronne angevine ainsi que le long de l’axe routier Angers-Laval, et dans une moindre mesure le long de l’axe Angers-Le Mans. Les gains les plus importants entre 2008 et 2013 concernent Trélazé (+ 1 060 habitants), Bouchemaine (+ 740), Les Ponts-de-Cé (+ 680) et Saint-Macaire-en-Mauges (+ 580). Ces communes ont des rythmes de croissance au moins deux fois plus soutenus que la moyenne départementale.

Neuf communes ont des taux de croissance annuels moyens supérieurs ou égaux à 4 %. Parmi elles, Fontaine-Milon, Forges, Sceaux-d’Anjou et Chavagnes gagnent plus de 5 % de population en moyenne chaque année ; ces deux dernières comptent désormais plus de 1 000 habitants.

Parmi les regroupements de communes du département, la communauté d’agglomération Angers Loire Métropole gagne le plus d’habitants (+ 6 470 au cours des cinq dernières années). La progression est la plus forte dans la communauté de communes de la Région du Lion-d’Angers (+ 2,1 % par an entre 2008 et 2013).

A contrario, 68 communes voient leur population diminuer parmi les 357 communes du département. Les deux plus grandes villes du département après Angers perdent toujours des habitants : 730 pour Saumur et 230 pour Cholet entre 2008 et 2013, soit des diminutions respectivement de 0,5 % et 0,1 % par an. Positive, la croissance démographique de leurs communautés d’agglomération est modérée (respectivement + 0,1 % et + 0,2 %). Deux autres communes perdent plus de 100 habitants au cours des cinq dernières années : dans l’aire urbaine d’Angers, Saint-Gemmes-sur-Loire (– 420) ; et Pouancé (– 130). Située à l’est du département, Linières-Bouton (78 habitants en 2013) est la seule à connaître une diminution supérieure à 4 % par an en moyenne entre 2008 et 2013.