Insee Conjoncture NormandieUne embellie sur le front de l’emploi et des créations d’entreprises Note de conjoncture régionale - 4ᵉ trimestre 2018

Laura Le Mains, Étienne Silvestre (Insee Normandie)

Au quatrième trimestre 2018, l’emploi salarié progresse légèrement de 0,2 % en Normandie, après un fléchissement de même ampleur au précédent trimestre (– 0,2 %). Cette amélioration, associée à une diminution du nombre des demandeurs d’emploi, conduit à un recul du chômage de 0,3 point dans la région. Les créations d’entreprises accélèrent, en particulier hors micro-entreprises. L’activité dans la construction de logements et de locaux s’améliore. Le recul des mises en chantier de logements s’atténue et les autorisations repartent. Pour les locaux professionnels, les mises en chantier comme les autorisations sont en hausse dans la région. Dans l’hôtellerie, les nuitées restent dynamiques, en dépit d’un léger ralentissement.

Insee Conjoncture Normandie
No 17
Paru le :Paru le09/04/2019
Laura Le Mains, Étienne Silvestre (Insee Normandie)
Insee Conjoncture Normandie No 17- Avril 2019

L’emploi salarié progresse dans tous les secteurs d’activités

Au quatrième trimestre 2018, la Normandie compte près de 1 160 000 emplois salariés, dont 24 % d’emplois publics. Par rapport au trimestre précédent, l’emploi salarié progresse de 0,2 %, en Normandie comme au niveau national (figure 1). Avec une hausse de 0,3 % dans la région, le secteur privé contribue fortement à la croissance de l’emploi salarié (plus de 2 400 emplois supplémentaires). Le secteur public, dont l’emploi salarié augmente de 0,2 %, engendre plus de 400 emplois supplémentaires. Contrairement au trimestre précédent, la dynamique de l’emploi salarié est positive dans tous les grands secteurs d’activités (figure 2). Le tertiaire marchand hors intérim représente près de la moitié de la hausse de l’emploi salarié normand (plus de 1 300 emplois supplémentaires ; + 0,3 %). Après un trimestre de baisse, l’emploi salarié industriel repart (plus de 600 emplois supplémentaires ; + 0,3 %). Le tertiaire non marchand, après avoir accusé de fortes pertes, gagne 460 emplois ce trimestre (+ 0,1 %). Une telle hausse n’était pas intervenue depuis fin 2015. Depuis mi-2018, l’emploi salarié dans la construction et l’agriculture continue de progresser (respectivement + 0,4 % et + 0,7 %). Enfin, l’emploi intérimaire augmente légèrement après deux trimestres de baisse (+ 80 emplois), tandis qu’il diminue au niveau national (figure 3).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Normandie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Normandie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,03 100,21 100,16 100,27
T2 2011 100,02 100,3 100,13 100,39
T3 2011 99,86 100,26 99,99 100,42
T4 2011 99,99 100,3 100,15 100,42
T1 2012 99,76 100,31 99,8 100,39
T2 2012 99,65 100,3 99,51 100,33
T3 2012 99,5 100,2 99,35 100,14
T4 2012 99,21 100,03 98,9 99,95
T1 2013 99,11 99,96 98,76 99,83
T2 2013 98,68 99,86 98,19 99,59
T3 2013 98,78 100,03 98,22 99,75
T4 2013 98,73 100,34 98,12 99,91
T1 2014 98,67 100,39 97,98 99,87
T2 2014 98,84 100,43 98,19 99,93
T3 2014 98,61 100,3 97,81 99,74
T4 2014 98,54 100,41 97,62 99,8
T1 2015 98,36 100,35 97,37 99,73
T2 2015 98,34 100,6 97,24 99,98
T3 2015 98,17 100,65 97,11 100,08
T4 2015 98,26 100,87 97,25 100,34
T1 2016 98,23 101,05 97,19 100,55
T2 2016 98,23 101,33 97,19 100,88
T3 2016 98,46 101,65 97,47 101,26
T4 2016 98,47 101,8 97,51 101,43
T1 2017 98,44 102,19 97,55 101,92
T2 2017 98,71 102,57 97,87 102,37
T3 2017 98,57 102,76 97,79 102,63
T4 2017 98,63 103,15 97,99 103,2
T1 2018 98,78 103,38 98,13 103,48
T2 2018 98,79 103,43 98,24 103,61
T3 2018 98,64 103,54 98,15 103,78
T4 2018 98,88 103,77 98,42 104,05
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,01 100,02 100,23 99,66
T2 2011 99,24 99,72 100,25 99,79
T3 2011 98,92 99,89 100,13 99,59
T4 2011 99,09 99,73 100,55 99,61
T1 2012 98,41 99,69 100,47 99,77
T2 2012 98,09 99,25 100,28 100,14
T3 2012 98,06 99,24 100,2 100,25
T4 2012 96,88 98,72 99,84 100,28
T1 2013 95,76 98,56 99,6 100,34
T2 2013 94,99 97,85 99,17 100,19
T3 2013 94,31 97,56 99,11 100,56
T4 2013 93,34 97,5 99,02 100,69
T1 2014 92,75 97,1 99,14 100,76
T2 2014 91,92 96,77 99,34 100,88
T3 2014 90,68 96,11 99,19 101,17
T4 2014 89,85 95,88 99,11 101,25
T1 2015 88,54 95,61 98,97 101,26
T2 2015 87,56 95,25 98,94 101,5
T3 2015 86,74 94,89 98,99 101,1
T4 2015 86,08 94,69 99,22 101,21
T1 2016 85,46 94,19 99,38 101,24
T2 2016 85,16 93,89 99,5 101,21
T3 2016 84,17 93,99 99,72 101,3
T4 2016 83,73 93,74 99,69 101,25
T1 2017 83,93 93,43 99,67 101,04
T2 2017 83,9 93,35 100 101,01
T3 2017 83,55 93,43 99,85 100,85
T4 2017 84,23 93,53 99,74 100,52
T1 2018 83,99 93,56 100,08 100,54
T2 2018 84,37 93,79 100,23 100,27
T3 2018 84,49 93,6 100,32 99,96
T4 2018 84,82 93,9 100,62 100,08
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 101,09 101,43
T2 2011 101,67 100,58
T3 2011 99,52 100,37
T4 2011 99,62 99,36
T1 2012 92,39 95,3
T2 2012 91,32 92,59
T3 2012 86,45 88,23
T4 2012 85,95 85,38
T1 2013 88,17 88,53
T2 2013 87 87,8
T3 2013 90,86 90
T4 2013 90,44 90,36
T1 2014 89,88 89,77
T2 2014 94,42 91,97
T3 2014 92,15 89,12
T4 2014 93,35 90,26
T1 2015 93,86 90,23
T2 2015 94,64 94,33
T3 2015 96,46 97,24
T4 2015 97,9 99,8
T1 2016 99,14 99,9
T2 2016 99,84 101,97
T3 2016 105,67 105,89
T4 2016 107,89 110,94
T1 2017 110,82 116,22
T2 2017 115,72 121,81
T3 2017 115,96 124,87
T4 2017 120,01 130,89
T1 2018 120,79 130,54
T2 2018 119,9 129,6
T3 2018 117,88 128,49
T4 2018 118,1 126,53
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

Auparavant, les estimations trimestrielles d’emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis la publication de juin 2018, le champ des ETE localisées est étendu aux départements d’outre-mer (hors Mayotte) et à l’ensemble de l’emploi salarié, donc y compris les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.

De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.

Amélioration sur le front de l’emploi dans tous les départements normands, excepté dans l’Orne

Parmi les départements normands, seul l’Orne perd des emplois ce trimestre (figure 4). Cette baisse, de 0,2 %, perdure depuis trois trimestres. Elle est essentiellement due à une diminution de l’emploi tertiaire, marchand comme non marchand.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2018T3 2018T4
Calvados 0 0,27
Eure -0,16 0,25
Manche 0,12 0,48
Orne -0,29 -0,2
Seine-Maritime -0,31 0,24
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Malgré une baisse de l’intérim (– 0,9 %), le département de la Seine-Maritime est le plus contributif à la hausse régionale (plus de 1 100 emplois supplémentaires ; + 0,2 %), notamment grâce au dynamisme dans le tertiaire (+ 0,3 %).

La Manche est le département le plus dynamique ce trimestre en termes d’emplois (+ 800 emplois ; + 0,5 %), du fait d’une croissance de l’emploi salarié dans le tertiaire marchand (+ 0,5 %), l’intérim (+ 1,0 %) et surtout l’industrie (+ 1,3 %), notamment dans l’agro-alimentaire. Ce département concentre d’ailleurs 69 % de la hausse régionale de l’emploi dans le secteur de l’industrie. Le Calvados compte près de 700 emplois salariés supplémentaires ce trimestre (+ 0,3 %), grâce à un secteur tertiaire dynamique et surtout une très forte hausse de l’intérim (+ 2,6 %). Enfin, l’Eure gagne 430 emplois (+ 0,2 %), essentiellement dans le tertiaire.

Une baisse du taux de chômage ce trimestre

Au dernier trimestre 2018, le taux de chômage s’établit à 8,7 % en Normandie, un taux voisin de la France hors Mayotte (8,8 % ; figure 5). Par rapport au trimestre précédent, il diminue de 0,3 point, en Normandie comme au niveau national. Cette diminution s’observe dans tous les départements normands. Sur un an, le taux de chômage diminue de 0,2 point en Normandie, comme en France hors Mayotte. Il baisse de 0,3 point dans l’Eure, la Seine-Maritime et la Manche et de 0,2 point dans le Calvados. Il diminue très peu dans l’Orne (– 0,1 point).

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 9,2 9,2
T1 2011 9,2 9,1
T2 2011 9,1 9,1
T3 2011 9,3 9,2
T4 2011 9,3 9,3
T1 2012 9,5 9,5
T2 2012 9,7 9,7
T3 2012 9,8 9,8
T4 2012 10,2 10,1
T1 2013 10,4 10,3
T2 2013 10,5 10,4
T3 2013 10,3 10,3
T4 2013 10,1 10,1
T1 2014 10,1 10,2
T2 2014 10,1 10,2
T3 2014 10,2 10,3
T4 2014 10,3 10,4
T1 2015 10,2 10,3
T2 2015 10,4 10,5
T3 2015 10,3 10,4
T4 2015 10,2 10,2
T1 2016 10,3 10,2
T2 2016 10 10
T3 2016 10 10
T4 2016 10 10
T1 2017 9,6 9,6
T2 2017 9,4 9,4
T3 2017 9,6 9,6
T4 2017 8,9 9
T1 2018 9,2 9,2
T2 2018 9 9,1
T3 2018 9 9,1
T4 2018 8,7 8,8
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

En Normandie, ce trimestre, près de 286 500 demandeurs d’emploi de catégories A, B ou C sont inscrits à Pôle emploi, soit une baisse de 0,6 % par rapport au trimestre précédent. Cette baisse est proche de celle du niveau national (– 0,8 %) mais, en Normandie, elle perdure depuis quatre trimestres consécutifs. Cette diminution concerne les jeunes de moins de 25 ans (– 2,8 %) et, dans une moindre mesure, les demandeurs d’emploi de longue durée (– 0,5 %). En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus augmente légèrement (+ 0,2 %).

Cette embellie concerne tous les départements normands, hormis la Seine-Maritime où le nombre de demandeurs d’emploi reste stable par rapport au trimestre précédent. Cette stabilité s’explique par une hausse plus forte du nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus (+ 0,6 %) et une baisse plus modérée du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée. Elle intervient après trois trimestres de baisse.

Le recul des mises en chantier de logements s’atténue et les autorisations repartent

Au dernier trimestre 2018, le cumul sur un an des logements mis en chantier diminue dans la région (figure 6), mais moins qu’au précédent trimestre (– 2,2 % contre – 7,6 %). La baisse est plus marquée dans l’Eure (– 8,9 %) que dans le Calvados et la Manche (respectivement – 2,8 % et – 3,3 %). En revanche, contrairement au précédent trimestre, les mises en chantier progressent dans l’Orne (+ 3,6 %) et très légèrement en Seine-Maritime (+ 0,8 %). En Normandie, le cumul sur un an des mises en chantier diminue en Normandie (– 2,9 %), pour la première fois depuis début 2017. Cette baisse pourrait toutefois s’atténuer. En effet, le cumul des logements autorisés à la construction repart légèrement de 0,9 %, après quatre trimestres de baisse. Par contre, au niveau national, la baisse perdure. Cette hausse est particulièrement marquée en Seine-Maritime (+ 6,9 %) et dans la Manche (+ 2,5 %). Dans l’Orne, et dans une moindre mesure dans le Calvados et l’Eure, les autorisations reculent.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 103,68 101,43
févr. 2011 102,63 102,37
mars 2011 104,74 103,46
avril 2011 105,79 103,82
mai 2011 105,79 104,98
juin 2011 102,11 103,77
juil. 2011 103,16 103,36
août 2011 102,63 102,81
sept. 2011 103,68 102,25
oct. 2011 103,68 101,23
nov. 2011 105,26 102,81
déc. 2011 107,37 104,14
janv. 2012 105,26 103,63
févr. 2012 104,21 103,48
mars 2012 103,16 103,75
avril 2012 101,05 102,22
mai 2012 100 99,81
juin 2012 101,05 100
juil. 2012 100,53 99,44
août 2012 101,58 98,81
sept. 2012 98,42 96,81
oct. 2012 97,37 96,18
nov. 2012 93,68 92,67
déc. 2012 88,42 92,58
janv. 2013 87,89 92,26
févr. 2013 88,95 92,5
mars 2013 88,42 91,44
avril 2013 88,95 92,43
mai 2013 88,42 92,74
juin 2013 88,42 92,6
juil. 2013 88,95 92,36
août 2013 87,37 91,92
sept. 2013 86,32 91,92
oct. 2013 84,21 90,47
nov. 2013 83,68 89,36
déc. 2013 86,32 86,6
janv. 2014 86,84 86,22
févr. 2014 86,32 84,62
mars 2014 84,21 83,34
avril 2014 82,63 83,02
mai 2014 81,58 82,39
juin 2014 80,53 81,57
juil. 2014 79,47 81,6
août 2014 80,53 81,23
sept. 2014 81,58 81,38
oct. 2014 81,05 81,21
nov. 2014 79,47 81,33
déc. 2014 77,37 81,57
janv. 2015 76,32 81,02
févr. 2015 76,84 81,26
mars 2015 77,37 81,26
avril 2015 76,84 80,6
mai 2015 76,32 80,27
juin 2015 74,21 80,97
juil. 2015 73,68 80,65
août 2015 72,63 81,28
sept. 2015 70,53 81,55
oct. 2015 73,16 82,01
nov. 2015 74,21 82,68
déc. 2015 76,84 83,77
janv. 2016 76,84 84,11
févr. 2016 76,84 84,89
mars 2016 74,21 84,67
avril 2016 75,26 85,37
mai 2016 75,26 87,13
juin 2016 76,32 87,47
juil. 2016 75,79 88,08
août 2016 75,26 88,3
sept. 2016 75,79 88,75
oct. 2016 74,74 89,94
nov. 2016 75,26 91,17
déc. 2016 73,68 92,58
janv. 2017 74,21 94,12
févr. 2017 73,68 95,07
mars 2017 76,84 97,36
avril 2017 76,84 98,57
mai 2017 76,84 98,89
juin 2017 77,37 99,83
juil. 2017 79,47 101,23
août 2017 79,47 101,64
sept. 2017 84,21 102,22
oct. 2017 83,68 102,52
nov. 2017 82,63 103,63
déc. 2017 85,79 105,56
janv. 2018 85,26 105,51
févr. 2018 85,79 105,27
mars 2018 85,79 104,69
avril 2018 88,95 104,4
mai 2018 90,53 104,35
juin 2018 91,05 104,62
juil. 2018 89,47 104,06
août 2018 90 103,85
sept. 2018 84,74 103,58
oct. 2018 86,32 103,97
nov. 2018 86,32 103,17
déc. 2018 83,16 101,33
janv. 2019 82,63 100,63
févr. 2019 82,11 100,02
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Pour les locaux professionnels, au 4e trimestre 2018, le cumul sur un an de la surface de plancher mis en chantier repart, en Normandie comme au niveau national (figure 7). La construction de locaux professionnels se contracte dans l’Orne (– 10,3 %) et en Seine-Maritime (– 6,8 %) mais progresse dans les autres départements, particulièrement dans le Calvados (+ 15,9 %).

Ce dynamisme dans la construction de locaux pourrait perdurer en Normandie, région où les autorisations de construction augmentent, contrairement au niveau national (+ 2,7 % contre – 1,3 %).

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés à la construction Indice base 100 en décembre 2010

Évolution de la surface de plancher des locaux commencés à la construction
Normandie France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 101,9 100,9
févr. 2011 104,3 101,9
mars 2011 103,1 102,2
avr. 2011 105,9 103,1
mai 2011 105,0 104,0
juin 2011 103,7 103,3
juil. 2011 99,2 103,5
août 2011 98,5 104,3
sept. 2011 99,3 104,6
oct. 2011 100,8 105,7
nov. 2011 104,2 105,2
déc. 2011 107,5 105,2
janv. 2012 107,3 104,9
févr. 2012 107,4 106,1
mars 2012 108,0 105,6
avr. 2012 104,1 104,1
mai 2012 103,9 103,7
juin 2012 108,1 104,7
juil. 2012 109,0 104,4
août 2012 106,2 103,6
sept. 2012 104,7 104,2
oct. 2012 103,2 103,2
nov. 2012 100,5 103,9
déc. 2012 97,0 102,2
janv. 2013 95,6 102,3
févr. 2013 92,9 100,8
mars 2013 88,9 100,0
avr. 2013 92,6 100,0
mai 2013 93,0 99,8
juin 2013 90,5 99,1
juil. 2013 95,1 99,4
août 2013 97,4 98,2
sept. 2013 100,9 97,4
oct. 2013 100,3 96,6
nov. 2013 98,5 94,9
déc. 2013 98,6 95,7
janv. 2014 98,9 94,2
févr. 2014 97,8 93,9
mars 2014 98,4 94,7
avr. 2014 95,0 93,8
mai 2014 91,7 91,6
juin 2014 90,9 91,2
juil. 2014 86,0 89,8
août 2014 81,9 89,2
sept. 2014 80,2 88,0
oct. 2014 79,6 86,2
nov. 2014 78,6 84,8
déc. 2014 83,3 83,8
janv. 2015 82,0 82,4
févr. 2015 82,9 82,0
mars 2015 82,3 79,8
avr. 2015 81,7 79,9
mai 2015 80,8 80,4
juin 2015 80,3 80,8
juil. 2015 78,2 80,2
août 2015 77,4 80,2
sept. 2015 79,1 80,1
oct. 2015 76,7 80,9
nov. 2015 75,8 82,4
déc. 2015 69,6 82,5
janv. 2016 71,4 84,2
févr. 2016 70,6 84,7
mars 2016 68,4 84,7
avr. 2016 79,7 85,9
mai 2016 81,7 85,9
juin 2016 81,9 85,1
juil. 2016 86,3 84,0
août 2016 87,4 85,9
sept. 2016 88,3 86,7
oct. 2016 89,1 86,7
nov. 2016 90,2 86,9
déc. 2016 90,4 87,6
janv. 2017 89,5 87,4
févr. 2017 87,8 86,7
mars 2017 89,6 88,0
avr. 2017 79,9 87,0
mai 2017 81,6 88,3
juin 2017 80,3 88,6
juil. 2017 76,1 90,1
août 2017 76,4 91,4
sept. 2017 70,6 91,8
oct. 2017 70,3 93,1
nov. 2017 72,3 93,8
déc. 2017 75,9 93,8
janv. 2018 77,7 95,3
févr. 2018 79,2 96,0
mars 2018 80,7 96,4
avr. 2018 80,7 96,1
mai 2018 77,9 94,9
juin 2018 79,9 94,7
juil. 2018 79,6 94,7
août 2018 79,5 92,0
sept. 2018 81,7 92,3
oct. 2018 81,9 91,2
nov. 2018 84,2 91,0
déc. 2018 84,0 91,1
janv. 2019 83,4 91,6
févr. 2019 85,3 92,8
  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés à la construction Indice base 100 en décembre 2010

  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois. La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Un dynamisme dans l’hôtellerie plus soutenu en Normandie qu’au niveau national

Plus de 8 millions de nuitées ont été enregistrées dans les hôtels de Normandie sur l’année 2018. Le nombre de nuitées a augmenté de 4,5 % au 4e trimestre 2018 (figure 8) par rapport au même trimestre de l’année précédente (+1,5 % au niveau national). En Normandie, sur ce dernier trimestre, quatre nuitées sur cinq concernent la clientèle française. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, le nombre de nuitées « françaises » progresse de 3,2 % tandis qu’elles diminuent de 0,6 % au niveau national. Une nuitée sur cinq concerne la clientèle étrangère, qui croît fortement au 4e trimestre 2018, nettement plus en Normandie qu’en France (respectivement + 11,2 % contre + 5,7 %).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie France entière
T4 2010 100 100
T1 2011 100,7 100,48
T2 2011 101,76 101,34
T3 2011 100,66 102,33
T4 2011 102,56 103,3
T1 2012 103,31 103,74
T2 2012 102,12 103,5
T3 2012 102,34 103,25
T4 2012 101,83 103,29
T1 2013 101,05 103,22
T2 2013 100,58 103,03
T3 2013 101,09 103,05
T4 2013 100,9 102,94
T1 2014 100,67 102,36
T2 2014 101,26 102,1
T3 2014 101,63 101,52
T4 2014 101,68 101,33
T1 2015 101,89 101,79
T2 2015 102,19 102,35
T3 2015 101,24 103,48
T4 2015 100,69 103,27
T1 2016 100,98 103,67
T2 2016 99,05 102,64
T3 2016 99,75 101,27
T4 2016 101,59 102,32
T1 2017 102,17 102,85
T2 2017 105,14 104,6
T3 2017 105,29 106,36
T4 2017 105,43 107,54
T1 2018 105,51 108,62
T2 2018 105,99 109,04
T3 2018 108,05 109,8
T4 2018 109,02 110,15
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Tous les départements normands participent à ce dynamisme de la fréquentation hôtelière. Dans la Manche, la progression du nombre de nuitées est particulièrement forte (+ 7,8 %), grâce notamment à une clientèle française en croissance (+ 8,1 %). Le Calvados, l’Eure et l’Orne restent dans la moyenne régionale (de + 4,4 % à + 4,9 % de nuitées) grâce à une fréquentation étrangère en forte hausse (+ 12,4 % pour le Calvados, + 11,6 % pour l’Eure et + 17,9 % pour l’Orne). En Seine-Maritime, le dynamisme est moins soutenu (+ 1,1 % de nuitées), essentiellement du fait d’une baisse de fréquentation de la clientèle française (– 0,6 %).

Les créations d’entreprises en grande forme

Au quatrième trimestre 2018, les créations d’entreprises accélèrent vivement en Normandie (+ 5,5 %), un peu plus qu’en France (+ 4,2 %), après trois trimestres consécutifs de ralentissement (figure 9). Dans la région, l’amélioration concerne les micro-entreprises (+ 6,7 % après + 4,7 % au précédent trimestre), mais plus encore les entreprises « classiques » (+ 4,8 % après – 0,7 %). Ces dernières bondissent en Normandie, alors qu’elles augmentent légèrement au niveau national.

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Normandie y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,35 99,19 95,08 91,35
T2 2011 103,17 98,29 95,2 91,74
T3 2011 100,43 99,06 90,65 91,67
T4 2011 104,03 99,02 91,55 92,68
T1 2012 96,31 94,73 95,95 93,98
T2 2012 88,72 91,67 94,95 91,91
T3 2012 91,89 92,26 88,8 91,41
T4 2012 94,72 93,13 88,97 89,76
T1 2013 104,99 100,2 87,96 90,66
T2 2013 107,39 101,26 91,41 90,03
T3 2013 113 101,66 87,5 89,11
T4 2013 107,92 104,06 87,32 91,42
T1 2014 110,89 103,72 92,24 92,1
T2 2014 113,53 103,23 93,18 91,52
T3 2014 114,11 101,92 92,16 92,91
T4 2014 112 103,42 92,41 93,18
T1 2015 122,26 111,01 85,69 87,5
T2 2015 126,63 115,52 83,69 87,16
T3 2015 131,33 118,2 83,58 87,84
T4 2015 126,01 120,36 79,75 89,2
T1 2016 133,16 122,66 85,44 90,92
T2 2016 141,03 128,05 90,41 95,07
T3 2016 140,93 130,04 86,32 92,02
T4 2016 140,93 126,75 85,36 91,67
T1 2017 142,9 130,12 91,39 95,41
T2 2017 138,48 130,87 86,09 94,92
T3 2017 146,21 135,56 88,88 99,44
T4 2017 158,97 141,88 96,25 106,62
T1 2018 158,78 143,93 102,52 111,97
T2 2018 163,92 149,12 106,53 115,51
T3 2018 162,72 147,88 107,99 115,76
T4 2018 170,49 150,5 113,98 120,64
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Cette embellie résulte largement du commerce, transport, hébergement et restauration, où les créations d’entreprises progressent de 10,6 %. L’industrie est également très dynamique (+ 14,1 %), de même que la construction, malgré un ralentissement (+ 7,1 % après + 8,7 %).

Les créations dans les services, qui représentent la moitié des créations d’entreprises dans la région, repartent faiblement (+ 1,0 % après – 0,6 %).

En cumul sur 12 mois, les défaillances d’entreprises diminuent de 1,8 % en Normandie, alors qu’elles progressent de 0,7 % en France. Cette baisse succède à une hausse au précédent trimestre (figure 10).

Les défaillances sont en diminution dans le Calvados (– 7,1 %) et dans l’Eure (– 8,3 %). En revanche, elles progressent dans la Manche (+ 1,4 %), dans la Seine-Maritime (+ 3,8 %) et sont stables dans l’Orne. Presque tous les secteurs d’activités sont concernés par cette diminution des défaillances. Seuls trois secteurs connaissent une hausse : les transports et entreposage (+ 4,0 %), l’hébergement-restauration (+ 1,1 %) et les activités immobilières (+ 4,4 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 99,84 100,05
févr. 2011 101,76 100,01
mars 2011 101,24 99,36
avril 2011 101,76 98,97
mai 2011 103,03 100,3
juin 2011 101,4 99,27
juil. 2011 100,12 98,66
août 2011 100,96 98,73
sept. 2011 100,36 98,35
oct. 2011 100,12 98,49
nov. 2011 100,76 98,79
déc. 2011 101,28 98,61
janv. 2012 102,95 99,39
févr. 2012 101,12 99,42
mars 2012 100,96 98,69
avril 2012 100,24 98,95
mai 2012 100,12 97,57
juin 2012 100,24 97,65
juil. 2012 102,04 99
août 2012 102,24 98,83
sept. 2012 101,4 98,38
oct. 2012 101,92 99,98
nov. 2012 102,63 100,13
déc. 2012 103,43 101,27
janv. 2013 103,11 101,04
févr. 2013 102,51 100,84
mars 2013 102,36 100,65
avril 2013 104,19 101,76
mai 2013 103,83 102,02
juin 2013 105,35 102,37
juil. 2013 105,11 103,12
août 2013 104,51 103,02
sept. 2013 107,23 103,82
oct. 2013 108,54 103,76
nov. 2013 109,46 103,59
déc. 2013 108,42 103,65
janv. 2014 109,54 103,82
févr. 2014 112,65 104,8
mars 2014 110,94 104,77
avril 2014 111,38 104,96
mai 2014 110,98 104,53
juin 2014 110,54 104,7
juil. 2014 111,34 104,7
août 2014 113,09 104,71
sept. 2014 111,74 105
oct. 2014 111,74 104,8
nov. 2014 110,86 104,87
déc. 2014 112,61 103,43
janv. 2015 112,06 103,92
févr. 2015 111,06 103,76
mars 2015 114,45 105,63
avril 2015 114,57 105,72
mai 2015 112,3 103,53
juin 2015 114,21 104,99
juil. 2015 114,81 104,53
août 2015 112,46 104,12
sept. 2015 113,73 104,29
oct. 2015 113,17 102,87
nov. 2015 113,45 103,15
déc. 2015 113,69 104,44
janv. 2016 111,82 103,2
févr. 2016 111,94 102,56
mars 2016 110,58 101,22
avril 2016 108,94 100,17
mai 2016 112,02 102,61
juin 2016 110,14 101,2
juil. 2016 108,7 99,75
août 2016 109,14 99,61
sept. 2016 105,79 98,56
oct. 2016 105,87 98,25
nov. 2016 105,63 97,8
déc. 2016 102,04 96,21
janv. 2017 101,96 95,95
févr. 2017 100,2 95,01
mars 2017 100,24 94,82
avril 2017 99,08 93,57
mai 2017 98,72 93,55
juin 2017 97,88 92,46
juil. 2017 97,21 92,08
août 2017 97,49 92,14
sept. 2017 95,97 91,07
oct. 2017 94,61 90,75
nov. 2017 93,41 90,15
déc. 2017 95,61 90,37
janv. 2018 95,89 89,58
févr. 2018 96,17 89,14
mars 2018 96,01 88,09
avril 2018 96,73 88,3
mai 2018 96,29 87,42
juin 2018 94,05 87,48
juil. 2018 94,29 87,9
août 2018 94,81 88,37
sept. 2018 95,37 88,66
oct. 2018 95,93 89,53
nov. 2018 96,13 89,43
déc. 2018 93,69 89,48
janv. 2019 93,21 89,89
  • Notes : données mensuelles brutes au 22 mars 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 22 mars 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte international : l’activité économique de la zone euro conserverait un faible régime début 2019

Fin 2018, le recul des échanges extérieurs chinois a pénalisé le commerce mondial, dans le contexte de l’escalade des droits de douanes déclenchée par les États-Unis. En zone euro, début 2019, des soutiens budgétaires viendraient en renfort d’une activité à la peine. Cela permettrait à l’Italie, en récession technique au deuxième semestre 2018, et à l’Allemagne, touchée par les difficultés du secteur automobile, de retrouver début 2019 un rythme de croissance positif bien que modéré. L’activité de la zone euro croîtrait alors de + 0,3 % par trimestre. Au Royaume-Uni, les incertitudes autour du Brexit perdurent ; la croissance britannique se maintiendrait à faible régime voire reculerait en cas de Hard Brexit intervenant dès le mois d’avril. Aux États-Unis, le shutdown pèserait au premier semestre sur la consommation et l’investissement public.

Contexte national : l’activité française serait surtout soutenue par la demande intérieure

Selon la dernière note de conjoncture de l’Insee, l’économie française, jusqu’ici moins exposée que d’autres aux turbulences du commerce mondial, et stimulée par une politique budgétaire plus expansionniste qu’envisagé il y a quelques mois, gagnerait un peu de vitesse au premier semestre 2019 (+ 0,4 % de croissance par trimestre après + 0,3 % au quatrième trimestre 2018). L’investissement des entreprises demeurerait dynamique, surtout en services, et les gains de pouvoir d’achat des ménages de fin 2018 et début 2019 soutiendraient la consommation. En revanche, le commerce extérieur pèserait à nouveau légèrement sur la croissance, après une fin d’année 2018 portée par d’importantes livraisons aéronautiques. En moyenne annuelle, l’acquis de croissance pour la France en 2019 serait de + 1,1 % à mi-année, après + 1,6 % de croissance pour l’ensemble de l’année 2018 (selon la dernière estimation des comptes nationaux trimestriels).

Pour en savoir plus

Pouget J., Tallet F., "Du pouvoir d'achat, dans un contexte de ralentissement européen", Note de conjoncture - décembre 2018

Tableaux de bord de la conjoncture : Normandie